Julian Assange n’a fait que son métier de journaliste en nous informant. Les coupables, ce sont ceux qui ont commis les crimes de guerre qu’il a révélé.
DiEM25 Belgique fait partie du Comité Free Assange en Belgique, avec d’autres mouvements ainsi que des membres venus à titre personnel. Et si nous pouvons être en contradiction sur d’autres questions avec l’un ou l’autre groupe adhérant au comité, nous sommes tous parfaitement unis dans la défense d’Assange. C’est évident pour DiEM25 de participer aux activités du Comité Free Assange, non seulement parce que Julien Assange est membre de DiEM25, mais parce qu’il combat pour la transparence.
Dans un monde où le citoyen est espionné tout le temps et partout, que ce soit sur son téléphone ou son ordinateur, ou même en rue, Wikileaks a retourné le projecteur sur les gens au pouvoir, qui n’aiment pas qu’on connaisse leurs petits secrets, surtout s’il s’agit de secrets fort éloignés de la propagande officielle.
Nous devons défendre les lanceurs d’alerte parce qu’ils révèlent ce que les gouvernements font en notre nom.
C’est la liberté de la presse qui est en jeu. Parce que, après Assange, ce sont les autres journalistes qui seront ciblés. Déjà, les journalistes paient un lourd tribut pour l’exercice de leur profession. Glenn Greenwald, qui a publié les fuites de la NSA que Snowden lui a livrées, est encore persécuté. Des journalistes sont assassinés chaque année.
Wikileaks a mis à la disposition de la presse des centaines de milliers d’informations venant d’un peu partout dans le monde. Seul le gouvernement américain le poursuit et exige son extradition. Ce dont d’autres gens au pouvoir ne sont peut-être pas mécontents, puisque Assange dérange. Demain, ce sont peut-être d’autres gouvernements qui exigent l’extradition de leurs journalistes.
Il y a un demi-siècle, des lanceurs d’alerte courageux ont fait savoir aux Américains quels crimes les dirigeants de leur pays perpétraient au Vietnam en leur nom. Ils ont été persécutés par les autorités américaines. Mais maintenant, Hollywood a fait un film à la gloire du Washington Post qui a publié les documents que les gouvernements de l’époque voulaient garder secrets.
Depuis avril 2019, le Comité ‘Free Assange’ manifeste tous les lundis à partir de 17h.
Le premier lundi du mois devant l’ambassade britannique, les autres lundis sur la Place de la Monnaie à Bruxelles, et parfois devant l’ambassade américaine, comme ce 5 octobre 2020. Le seul moment où nous n’avons pas manifesté en rue s’est situé entre fin mars et fin mai 2020 à cause du confinement dû au COVID 19. Mais pendant cette période, nous sommes restés présents sur internet.
Photo: Nous avons fait une chaîne humaine devant le Palais de Justice de Bruxelles en été 2019.
En janvier 2020, nous avons accueilli dans cette ville, avec la participation financière de DiEM25, les statues de Julien Assange, Chelsea Manning et de Edward Snowden, œuvres de l’ artiste italien Davide Domino. Les statues ont été installées au cours d’une cérémonie à laquelle ont participé des officiels de la Ville de Bruxelles.
Outre une activité permanente sur le web et la diffusion continue d’informations sur la situation d’Assange et la procédure judiciaire, le Comité a organisé une campagne de pétitions contre l’extradition d’Assange aux États Unis : des milliers de signatures ont été recueillies et les pétitions ont été remises à l’ambassade britannique. Le Comité a aussi organisé des conférences et des projections de films avec débats.
Une campagne d’envoi de lettres a visé la presse (les journaux et la radio-télévision), le ministre des Affaires étrangères et les présidents des partis politiques, ainsi que des députés. Certaines réponses positives nous sont parvenues, notamment du Parlement européen, dont quelques membres ont participé à des manifestations devant l’ambassade britannique. Nous avons aussi maintenant un groupe actif à Namur.
Plusieurs campagnes sont menées actuellement : nouer des rubans jaunes (couleur du brassard de prisonnier d’ Assange) dans les endroits de passage, comme l’Atomium, les abords du Parlement fédéral. Une campagne intitulée « Silence, on informe » vise la presse.
Photo: des personnes se font photographier avec un panneau réclamant la libération d’Assange, qui s’adresse spécifiquement à un organe de presse déterminé.
La semaine dernière, l’Internationale Progressiste, dans sa Campagne de Défense d’Assange, a organisé un “Tribunal Belmarsh”.
Des personnalités comme Roger Waters, Lula Da Silva, Yanis Varoufakis, Rafael Correa, Alicia Castro, Pamela Anderson, Slavoj Zizek, John Mc Donnell, Jennifer Robinson, Angela Richter, Srecko Horvat, MIA, Tariq Ali, ont réclamé la libération immédiate de Julian Assange. Cet évènement a mis en emphase les activités criminelles révélées par Assange — en effet, c’est l’état des Etats Unis qui devrait être au tribunal. Regardez-le ici.
Joignez-vous à nos manifestations pour dénoncer l’emprisonnement de Julien Assange.
Au cours de nos manifestations hebdomadaires, et par notre présence sur internet, nous recrutons régulièrement de nouveaux membres. Presque chaque semaine, des gens que nous avons convaincus de la justesse de la cause d’Assange viennent nous rejoindre, pour distribuer des tracts, brandir un panneau, faire signer des pétitions.
Engagez-vous à nos côtés pour défendre Assange et retourner l’accusation contre ses persécuteurs. Car il n’a fait que son métier de journaliste en nous informant. Les coupables, ce sont ceux qui ont commis les crimes de guerre qu’il a révélé.
Si vous voulez vous joindre à nos manifestations, contactez le Comité Free Assange Belgium.
Prochain rendez-vous lundi 12 octobre à 17 h Place de la Monnaie.
Voulez-vous être informés des actions de DiEM25 ? Enregistrez-vous ici!