Des villes « rebelles », comme Barcelone, « la ville en commun », qui s’engagent dans l’accueil des réfugiés à celles qui disent non aux accords transatlantiques (CETA, TAFTA,…), des municipalités qui expérimentent d’autres formes de démocratie (budgets participatifs, démocratie directe,…) ou encore qui refusent la privatisation et la disparition des services publics… Elles sont entrées en résistance et, pour certaines, s’organisent en réseau pour s’opposer au « tout libéral », défendre un autre modèle de développement fondé sur la solidarité, la défense des biens communs et offrir une autre vision politique du « faire société ».
Le « municipalisme » ou écologie sociale fait référence à une forme d’organisation politique fondée sur l’exercice d’une démocratie directe rendue possible par une répartition du pouvoir horizontal et assembléiste à l’échelle d’une municipalité.
L’échelon municipal, propice à la proximité, est alors perçu comme le plus légitime pour faire émerger des espaces publics de débats et de convergence d’intérêts communs au sein de la « cité », mais aussi comme le plus pertinent pour ériger la souveraineté locale en contre-pouvoir à un État-nation centralisé et vertical.
DIEM 25, mouvement transnational, paneuropéen pour une refondation d’une Europe démocratique, écologique et sociale et la Mairie du 1er arrondissement de Lyon, déclarée « ville refuge » pour l’accueil des migrants proposent une réflexion partagée sur cette approche politique renouvelée à partir d’expériences concrètes de communes en Europe.
La rencontre aura lieu à la mairie du 1er arrondissement de Lyon, le 24 mai à 18h30.
https://www.facebook.com/events/1833586320278067/
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