« Les visages de DiEM », ce sont les histoires les moins connues de nos militants
Il s’agit des histoires de ceux qui ont fait partie de DiEM, ont été inspirés par le message du mouvement et se sont engagés dans le projet en tant qu’activistes sur le terrain. Rencontrer ces personnes nous permet de voir comment leur militantisme a influencé leur propre vie.
Cet épisode met en scène Cassie Callan, décoratrice d’intérieur et chanteuse basée en France, et Ciro Faienza, Italo-Américain basé aux États-Unis. Avec le présentateur, Erik Edman, ils parlent de la façon d’aborder l’engagement politique d’un point de vue plus pragmatique, en opposition aux enclaves intellectuelles qui ont tendance à fracturer la gauche.
Regardez l’épisode ! [en anglais]
Extraits marquants
« Ce combat (…) vous emmène dans toute l’Europe parce que nous sommes tous confrontés exactement aux mêmes luttes. À la source de ces luttes : l’oligarchie européenne, les pouvoirs en place, la façon dont Bruxelles est gérée. C’est quelque chose qui nous relie à travers tout le continent même, que l’on soit citoyen de l’UE ou non. » — Erik Edman
« L’une des choses qui m’ont intéressée est que [DiEM25 est] un mouvement transnational. Pour moi, c’est tout à fait en adéquation avec notre époque ».
— Cassie Callan
« Dans les années 60, quand j’étais extrêmement active (…), il y a eu une très étrange coalition qui s’est soudainement formée dans les années 60. Nous avions les « Black Panthers », nous avions les Patriotes – qui étaient des blancs du sud – et puis nous avions les « Young Lords ». Et ils se sont tous réunis à Chicago pour former une coalition de la gauche complètement improbable pour aider les communautés locales à soutenir une communauté locale (…) dans le nord de Chicago où le maire Daley essayait d’embourgeoiser la région. (…) La plupart des Américains considèrent toujours les « Black Panthers » comme des personnes dangereuses. finalement avéré que les « Black Panthers » n’essayaient pas de tuer des gens ; certes ils se sont armés, mais ils ont vraiment soutenu les communautés. Ils étaient totalement basés sur la communauté ». — Cassie Callan
« La réalité est que nous devons vraiment, en tant que gauchistes, élargir notre communication avec chacun, être beaucoup plus tolérants envers les différences et être beaucoup plus impliqués dans l’entraide, dans les communautés des uns et des autres. (…) Si vous essayez, vous pouvez faire d’un ennemi un meilleur ami.» — Cassie Callan
« La gauche européenne a une longue tradition de mouvements basés sur des courants de pensées intellectuels. Aux États-Unis, il est beaucoup plus courant qu’un mouvement se déroule sans lien avec ces courants intellectuels. Je n’ai pas besoin d’avoir lu Marx ou de savoir qui est Gramsci pour dire « le loyer est trop élevé ». (…) En [Italie], il y a des courants intellectuels dans lesquels les gens vont tomber, et à un moment donné ils cessent de fonctionner de manière pratique. Les Américains eux gravitent plus facilement autour de slogans comme « le loyer est trop élevé, mettons de la nourriture sur la table », ce genre de choses. Je pense que la force de Bernie Sanders était que son message était catégorique et difficile à discuter : les gens souffrent terriblement et nous devons y remédier. Quelle que soit notre approche intellectuelle de ce problème. (…) J’aimerais voir plus de discours de ce genre du côté européen. » — Ciro Faienza
Texte traduit en français par Elise Kerremans.
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