DiEM25 condamne la militarisation de la frontière gréco-turque, la violation par l’Union européenne de tous les principes de l’humanisme, l’instrumentalisation des réfugiés à la fois par le régime Turc et par Bruxelles, l’abandon des insulaires grecs à leurs propres moyens – et la liste ne s’arrête pas là.
DiEM25 appelle à une ouverture immédiate de toutes les frontières : la frontière gréco-turque et, plus encore, toutes les frontières au sein de l’UE. C’est le seul moyen de gérer la crise humanitaire de manière rationnelle et humaine, sans recourir à des solutions militaires empreintes d’hystérie.
MeRA25 SUR LA SITUATION DE LA FRONTIÈRE GRECO-TURQUE
Un virus ainsi que l’escalade inévitable des flux de réfugiés en provenance de Turquie, ont suffi à intensifier la xénophobie et à amener le gouvernement grec, de droite, à lancer une campagne à grande échelle pour influencer l’opinion publique. Ceci afin de masquer le fait que la reprise économique annoncée était un mirage, étant donné que le programme de la troïka attaque le travail, met en place l’austérité fiscale et vend les biens publics.
La peur des autres, que ce soit des Chinois ou des misérables réfugiés, est instrumentalisée afin que le peuple grec ne puisse plus discerner les véritables causes de son asphyxie continue. Cette dernière tant due à la reddition continue à la politique de la troïka et l’asservissement permanent aux politiques irrationnelles et inhumaines de l’UE concernant les réfugiés, les relations UE-Turquie, UE-Libye, etc.
Oui, l’épidémie de COVID-19 est une préoccupation. Et oui, l’exploitation par le président Erdogan du problème des réfugiés dans le cadre de son jeu géostratégique constitue une violation des droits humains fondamentaux. Cette exploitation stratégique de la crise par Erdogan se manifeste par le un mensonge quant au nombre de réfugiés arrivant en Grèce, ceci afin d’augmenter la pression sur l’UE, pour qu’elle se range à ses côtés concernant la Syrie.
Cependant, ni COVID-19 ni les réfugiés ne justifient l’hystérie que le régime de la troïka cultive, et ce afin d’échapper à sa responsabilité, concernant l’asphyxie du peuple grec qui a duré une décennie.
DiEM25 et MeRA25 ne permettront pas à cette nouvelle alliance troïka-nationaliste de renforcer la xénophobie – dont le résultat sera d’aggraver la situation de la Grèce et la priver de sa capacité à faire appel aux progressistes du monde entier.
DiEM25 et MeRA25 ne permettront pas au gouvernement grec de légitimer le récit raciste de Golden Dawn « Greek Solution », qui présente les malheureux réfugiés comme une « force d’invasion organisée » que le gouvernement « héroïque » de la Grèce affronte à la frontière gréco-turque !
Tout comme la crise économique qui a éclaté en 2010, les réfugiés et le COVID-19 mettent à mal l’idée que les clôtures électrifiées aux frontières peuvent résoudre le problème de la «contagion» – qu’il s’agisse de la contagion de la crise financière, du virus ou des flux de réfugiés. L’idée que les murs et les barrières aux frontières assurent la sécurité n’est pas seulement un mensonge, c’est aussi une illusion dangereuse.
DiEM25 et MeRA25 continueront de montrer la voie vers la sécurité et la prospérité : l’internationalisme. Notre rassemblement transnational repose sur la compréhension commune que toutes les épidémies et tous les mouvements de masse d’êtres humains en lutte, sont de nature transnationale et exigent des solutions transnationales.
Des solutions qui ne viendront que de notre désobéissance constructive : la résistance aux politiques d’austérité, à la militarisation et à la xénophobie. Et la mise en place de politiques constructives, transnationales et humanistes pour les remplacer.
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