Alors que les élections générales d’Espagne du 26 juin approchent, DiEM25 était actif la semaine dernière à Barcelone, aux côtés de la maire Ada Colau (une membre fondatrice de DiEM25), de nos ami-e-s et camarades de Barcelona en Comú (Barcelone en Commun) ainsi que de la branche locale de DiEM25. L’occasion : l’anniversaire de la victoire extraordinaire, courageuse et inspirante d’Ada aux élections municipales de la ville de Barcelone. Mais c’était également l’opportunité pour DiEM25 de participer à la campagne préélectorale espagnole dans l’espoir d’encourager le peuple de Catalogne, et plus généralement d’Espagne, à saisir l’opportunité d’élire un gouvernement qui pourra déclencher un réel changement en Europe.
Yanis Varoufakis, qui était à Barcelone pour prendre part aux célébrations et faire campagne aux côtés d’Ada Colau, Gerardo Pisarello (maire adjoint de Barcelone) et Jordi Ayala (responsable des finances de Barcelone), a dit :
« Sous le mandat d’Ada, Gerardo et Jordi, l’ensemble de l’Europe regarde la ville de Barcelone comme un porte-drapeau des politiques démocratiques à l’échelle des autorités locales, et comme un laboratoire créant des moyens innovants de soutenir les communautés, les coopératives et les commerces locaux de façon concrète. Barcelone est aussi l’initiatrice du réseau de villes rebelles que DiEM25 juge centrales dans le processus de démocratisation de l’Union européenne. Ada et nos autres camarades ont demandé à DiEM25 de faire connaître ce que Barcelone a accompli aux quatre coins de l’Europe, une mission que DiEM25 accepte avec enthousiasme. »
Au sujet des élections générales à venir en Espagne, Varoufakis a déclaré :
« Le 26 juin le peuple de Catalogne et le peuple d’Espagne ont une occasion unique de voter pour un gouvernement progressiste qui sauvera l’Union européenne d’elle-même et du désastre causé par une austérité contre-productive qui engendre un autoritarisme insoutenable. L’actuel Premier ministre, issu du Parti Populaire de droite, se comporte comme un enfant gâté à Bruxelles, suppliant qu’on l’autorise à violer des règles impossibles à appliquer. Le prochain Premier ministre espagnol, représentant un gouvernement progressiste que les électeurs espagnols ont maintenant la possibilité de porter au pouvoir, devra appeler à un sommet de l’UE qui débatte et établisse de nouvelles règles rationnelles et applicables. Alors seulement, l’Espagne pourra à nouveau respirer dans une Europe qui redécouvre son assurance, sa rationalité et son humanité. C’est pourquoi le 26 juin offre une chance unique, qui se concrétisera pourvu que le prochain gouvernement refuse de s’engager à perpétuer les politiques existantes et les engagements antérieurs de Rajoy et Dos Guindos envers l’Eurogroupe. »
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