Le mercredi 10 octobre, DiEM25 France a été convié au « Jour fixe », une soirée de débat que l’Union des Fédéraliste Européens (UEF) et les Jeunes Européens organisent à Paris, un mercredi par mois. La soirée d’octobre portait sur la question « qu’est-ce que le fédéralisme pour vous ? ». Son but était donc de confronter les différentes visions du fédéralisme que portent les trois associations réunies, ainsi que de discuter collectivement des défis majeurs que tout mouvement fédéraliste doit relever aujourd’hui. L’UEF était représentée par William Piqué, les Jeunes Européens par Marie Pouliquen et DiEM25 par Nicola, coordinateur du DSC Paris 1, qui a présenté notre mouvement dans la première partie de la soirée. Christine et Emmanuelle, membres élus du NC français, étaient également présentes à la soirée et sont intervenues à plusieurs reprises.
Nous avons ainsi eu l’occasion d’expliquer les tenants et les aboutissants de notre campagne pour la convocation d’une Assemblée constituante des peuples européens. En particulier, les interventions de Nicola, Christine et Emmanuelle ont mis en avant deux aspects principaux. Premièrement, DiEM25 est un mouvement fédéraliste dans le sens où son objectif est de refonder le pacte de confiance (foedus) entre les citoyens européens qui constitue la condition nécessaire pour tout processus d’intégration politique et économique. Deuxièmement, contrairement à celui des mouvements fédéralistes traditionnels, le fédéralisme de DiEM25 est moins un objectif en soi qu’une conséquence logique de sa vocation paneuropéenne, ainsi que de son engagement démocratique. L’union fédérale des peuples européens doit être l’œuvre de citoyens européens, unis autour d’un programme commun pour la résolution de problèmes concrets.
La soirée s’est terminée par un brainstorming sur les défis que la situation actuelle pose aux différents projets fédéralistes. Plusieurs thématiques ont ainsi été évoquées : la nécessité, ou la non-nécessité d’une identité commune européenne comme fondement d’une « union dans la diversité », le renforcement de la citoyenneté européenne, la difficulté d’articuler l’exercice de la démocratie à différentes échelles (locale, nationale, continentale, mondiale), le besoin de constituer des partis européens et un véritable débat politique paneuropéen, les implications du terme « fédéralisme », ainsi que la nécessité d’identifier des priorités, telles que la question des frontières, les politiques de défense, la protection de l’environnement et la cohésion sociale. La discussion qui a suivi aussi bien la présentation des mouvements que le brainstorming a donc été riche et stimulante. C’est pour cette raison que nous tenons à remercier tous les présents, ainsi que la section Paris – Île de France de l’UEF pour nous avoir invités. Vous pouvez trouver le compte rendu de Chloé Fabre, présidente de la section, ici.
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