PARIS (FRANCE).- « Nous n’avons pas à accepter tout ce que la Banque Centrale Européenne et la Commission Européenne mettent sur la table, » a déclaré l’ancien Ministre de l’Éducation, Benoît Hamon, après un déjeuner de travail avec Yanis Varoufakis, co-fondateur de DiEM25. « Il existe une troisième voie, » a-t-il ajouté, « une voie que Yanis Varoufakis contribue à façonner. »
Échanges avec @yanisvaroufakis sur la nécessité d’une alliance des progressistes européens. #ConvergencesSociales (1/2) pic.twitter.com/5rGU5FiZeT
— Benoît Hamon (@benoithamon) January 9, 2017
« Je suis particulièrement sensible au concept de ‘désobéissance constructive’ développé par M. Varoufakis
Le co-fondateur de DiEM25 a souligné le besoin que survienne une « Internationale Progressiste, » et qu’elle affronte « l’Internationale Nationaliste » qui est effectivement en train d’émerger dans toute l’Europe, et au-delà.
« Je suis particulièrement sensible au concept de ‘désobéissance constructive’ développé par M. Varoufakis », a déclaré Hamon, qui a également lancé un avertissement quant au danger posé par le récit eurosceptique que nourrissent ses opposants à gauche, Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg. « On commence par mettre en cause la monnaie commune, et puis demain ce seront les frontières ouvertes [de l’Europe] [qui seront remises en question]… Je ne sais pas où tout ça s’arrête, » a-t-il déploré.
Selon Hamon, tourner le dos au projet européen peut en fait pousser les électeurs dans les bras du parti d’extrême-droite Front National.
« Ce qu’il est important de comprendre, » a souligné Hamon, « c’est qu’il est possible d’être à la fois en faveur de la coopération européenne et du progrès social. »
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