DiEM25 prend note avec inquiétude du récent partenariat trilatéral de « sécurité » AUKUS, présenté comme « soutenant la paix et la stabilité dans l’Indo-Pacifique ».
Cette initiative va au contraire amplifier les tensions existantes pour plus de 4 milliards de personnes qui habitent la région, et accroître le risque de catastrophe environnementale en introduisant des capacités nucléaires supplémentaires dans la région. Tout accident impliquant des sous-marins nucléaires décimera la vie marine et sera le dernier clou du cercueil pour la Grande Barrière de Corail et d’autres écosystèmes maritimes fragiles.
La triade est fière de l’idée que l’Australie deviendra le dernier chantier naval pour la fabrication de systèmes d’armement qui offrent peu d’avantages stratégiques au XXIe siècle. Les grands gagnants de l’acquisition de ces sous-marins nucléaires au prix exorbitant seront les entreprises de « défense » qui verront leurs bénéfices augmenter à mesure que les ressources publiques seront détournées vers leurs coffres.
L’Australie subit les effets du changement climatique avec une augmentation des inondations, des températures record et des feux de brousse dévastateurs, qui vont s’aggraver car le pays pourrait se réchauffer de « 4℃ ou plus au cours du siècle ». La tâche urgente du gouvernement australien doit être de réviser ses politiques climatiques insuffisantes qui ont connu peu de changements sous la direction de Scott Morrison.
DiEM25 exhorte les citoyens à faire pression sur leurs représentants pour qu’ils inversent la tendance à la militarisation de l’Indo-Pacifique et qu’ils se concentrent plutôt sur le développement des voies du dialogue pacifique entre les nations, seul moyen de maintenir la paix et la stabilité dans la région.
DiEM25 continue d’appeler l’Union européenne à adopter une politique internationale centrée sur la paix – et à cesser de soutenir aveuglément la belligérance menée par les États-Unis dans le monde. Cette soumission à l’hégémonie américaine ne se fait pas par contrainte mais par choix. L’indépendance de l’Europe ne peut voir le jour que si son intégration évolue bien au-delà de l’hybride intergouvernemental dirigé par les élites que nous observons aujourd’hui.
Tout ce qui ne va pas dans le sens d’une trésorerie commune – ce qui implique une importante dette paneuropéenne – et d’un parlement souverain élu au niveau transnational, signifie que l' »Union » restera soumise aux passions des « États”-Unis. Malheureusement, les dirigeants européens ont choisi de faire passer l’intérêt étroit des élites avant celui des populations. Cette erreur stratégique conduira l’Europe à s’empêtrer davantage dans les désastres impériaux américains.
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