Les membres de DiEM25 ont voté une série de propositions révolutionnaires sur « Ce que l’Europe doit faire maintenant » : notre politique pour les années 2020.
Cela fait une demi-décennie que DiEM25 a été lancé pour combattre le glissement de l’Europe vers l’autoritarisme et renouveler le projet européen avec un nouvel objectif ambitieux : la démocratisation !
Depuis lors, le paysage politique a changé, et nous avons fait de notre mieux pour rester pertinents. Cela a culminé avec le vote de « Ce que l’Europe doit faire maintenant » : notre liste de politiques clés et prioritaires pour les années 2020 de l’Europe.
Consultez le document ci-dessous que les membres de DiEM25 ont approuvé lors du Vote de tous les membres qui s’est clôturé le 02 juin 2021.
Ce que l’Europe doit faire maintenant
L’agenda politique européen progressiste de DiEM25 pour les années 2020
1. Introduction
La Covid-19 a révélé le manque d’institutions de l’UE capables de faire face à une crise de santé publique. Il a également confirmé que l’UE continue de manquer des institutions nécessaires pour réduire les déséquilibres économiques qui minent l’Union, suppriment les investissements et provoquent des échecs économiques évitables qui réduisent les perspectives de vie de la majorité des Européens et de ceux qui résident en Europe. Enfin, l’UE n’a pas réussi à rendre l’Europe plus sûre. En refusant de mettre fin à sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles, ainsi que des armes nucléaires à des fins stratégiques, l’UE a renforcé les tensions géopolitiques, notamment en Méditerranée orientale.
En même temps, sous couvert d’une pandémie, le conservatisme européen s’est intensifié et de nombreux droits individuels, sociaux et du travail ont été violés. Dans cette Europe qui vit l’instrumentalisation de la pandémie, ses peuples sont appelés avec l’outil de la solidarité transnationale, à protéger les acquis des luttes passées mais aussi à construire le nouveau modèle post-capitaliste de production, de travail et de vie. Nous appelons à soutenir les biens publics, à lutter pour une Europe ouverte et pacifique et à protéger l’acquis européen en matière de droits de l’homme fondé sur la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
La gestion de la pandémie par l’UE montre clairement qu’une Europe à plusieurs vitesses, fonctionnant dans un environnement concurrentiel avec des critères du secteur privé et une discrimination de classe, ne sera pas en mesure de faire face aux crises futures. Il est nécessaire de mettre en place une politique européenne unifiée, sociale, solidaire et progressiste.
DiEM25 propose maintenant un Agenda progressiste axé sur la SANTÉ PUBLIQUE, la PROSPERITÉ PARTAGÉE et la PAIX DURABLE. Notre agenda comprend des politiques tirées du Green New Deal pour l’Europe de DiEM25 ainsi que des initiatives politiques mises au point au début de la pandémie de 2020.
2. Santé publique, prospérité partagée et paix durable
2.1 Santé publique
La santé publique européenne ne peut plus relever de la « compétence » des États-nations. La pandémie a démontré que, si l’UE ne fournit pas des services de santé de base (par exemple, des vaccins) à tous ses citoyens de manière égale et efficace, l’Union n’est pas sûre – certains diraient même inutile.
La pandémie a démontré que l’UE doit garantir à ses citoyens et à tous ceux qui résident dans l’UE l’égalité d’accès à des installations qui fournissent des tests gratuits, des vaccins gratuits et des soins primaires gratuits. Les produits de base (kits de dépistage, vaccins, équipements de protection, etc.) doivent être achetés de manière centralisée et la production doit être répartie entre les différents pays pour éviter les problèmes de distribution en cas de blocage logistique ; des stocks importants doivent être constitués partout dans le cadre de systèmes et de réseaux de santé publique performants. En outre, il faut se concentrer sur l’amélioration des infrastructures et des équipements de base en matière de santé et de bien-être, tels que : (1) l’accès à l’eau potable et à l’assainissement ; (2) des systèmes d’égouts publics efficaces ; (3) un air pur ; (4) un logement sain et sûr ; (5) la sécurité alimentaire ; (6) l’accès aux services de santé mentale ;
Consciente du devoir de l’Europe envers les pays non-européens de son voisinage et au-delà, l’UE doit également faire don de ces biens et infrastructures de santé publique de base à tous les pays du monde. Par exemple, dans le cas des vaccins, la position de DiEM25 est qu’une Europe riche a l’obligation, pour chaque vaccin qu’elle fournit au sein de l’UE, de faire distribuer un vaccin au niveau international ou dans les pays voisins. Tous ces biens de santé de base, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union, seront financés par la facilité de prêt de la Banque centrale européenne, plutôt que par des budgets gouvernementaux serrés.
La pandémie a entraîné une augmentation massive des inégalités économiques, sanitaires et politiques à une échelle inimaginable auparavant. Elle a instauré un contrôle gouvernemental sans précédent sur la population, facilitant l’émergence de tendances autoritaires de plus en plus manifestes, même dans les démocraties matures. Elle a favorisé le capital au détriment du travail, enrichissant de milliers de milliards de dollars les 1% les plus riches tout en détruisant des millions d’emplois et de petites entreprises. Elle a élargi le fossé entre le travail de gestion, intellectuel et administratif, qui a été rapidement transféré en ligne, et les travailleurs de première ligne et manuels qui ont été laissés exposés au virus. Les minorités ethniques et les communautés les plus pauvres ont été touchées de manière disproportionnée et ce schéma d’inégalité ne fera qu’empirer avec une distribution mondiale des vaccins qui favorise massivement les nations les plus riches.
Pour commencer à inverser cette tendance à l’accroissement des inégalités, il est nécessaire de mettre un terme définitif à la pandémie elle-même dans les plus brefs délais à l’échelle mondiale. Le rétablissement des systèmes de santé publique locaux, avec une capacité de recherche, de suivi, de traçage, d’isolement et de soutien à l’isolement est crucial pour la suppression réussie des pandémies.
En outre, DiEM25 exige une diminution massive de l’élevage industriel à haute densité de bétail, dont on sait qu’il augmente la probabilité de nouvelles pandémies zoologiques. Simultanément, cela permettra d’atteindre les objectifs fixés pour éviter l’aggravation de la crise climatique due à l’impact écologique important de l’élevage industriel.
Dans l’intérêt des libertés civiles et pour garantir à ses citoyens les droits fondamentaux à la vie privée que les Européens ont durement acquis au cours de siècles de lutte, l’UE doit faire preuve de prudence en cas d’urgence sanitaire, comme c’est le cas actuellement. DiEM25 soutient les technologies numériques qui peuvent faciliter un système efficace de suivi et de localisation pendant une pandémie tout en préservant l’anonymat.
A l’exception de certaines professions et lieux de travail (par exemple les hôpitaux, les maisons de retraites) où la vaccination peut être exigée, DiEM25 soutient le développement d’applications numériques qui aident à faire état de tests négatifs (par exemple à la Covid-19) comme condition pour la libre circulation, mais pas les « passeports » de vaccination qui, s’ils sont introduits, ouvriront la boîte de Pandore des violations de la vie privée par les compagnies d’assurance, les employeurs et les agences gouvernementales. En conclusion, bien que DiEM25 considère les vaccins comme un bien public de la plus haute valeur, s’oppose à tout « passeport » de vaccination, mais pas aux applications numériques visant à la certification temporaire de tests négatifs.
2.2 Prospérité partagée
Au cours de la récente intensification de la crise économique capitaliste mondiale due au Covid-19, la zone euro a subi la plus forte
baisse des investissements (50 %), la plus forte fuite de capitaux (500 milliards d’euros) et la plus forte augmentation de l' »écart de production » (c’est-à-dire la différence entre le produit total que nous pourrions produire et celui qui est produit) par rapport aux États-Unis, à la Chine et au Royaume-Uni. De plus, les déséquilibres intra-européens (qui avaient déjà augmenté avant et après la crise de l’euro) ont augmenté de manière exponentielle. Cependant, l’UE a administré le plus petit stimulus fiscal dans les régions économiques les plus fortes du monde et a fait le moins pour stimuler l’investissement – en s’appuyant presque exclusivement sur le soi-disant Fonds de relance, qui est à la fois macroéconomiquement insignifiant et politiquement empoisonné. En conséquence, les années 2020 devraient être la deuxième décennie perdue d’affilée pour l’Europe.
Pour éviter cela, et pour donner une chance à la prospérité européenne partagée, DiEM25 a proposé – et le fait à nouveau – cinq politiques :
- Obligations de la BCE pour réduire la pression sur les budgets des Etats membres : Tous les déficits budgétaires primaires depuis mars 2020 doivent être financés par des obligations à 30 ans émises par la BCE (obligations BCE). L’échéance de 30 ans des obligations de la BCE, qui seront principalement investies dans le secteur public, constituera une incitation supplémentaire pour que l’Europe émerge en trois décennies. Une telle durée donne essentiellement à l’Europe un délai de trois décennies pour avancer dans une union politique démocratique.
- Les obligations de la BCE seront échangées contre des obligations antérieures (pré-pandémie) en vue de restructurer les anciennes dettes : Il est maintenant temps que la dette publique des pays qui étaient essentiellement en faillite (par exemple, la Grèce, l’Italie) lors de la pandémie soit restructurée par des échanges de dettes d’obligations nationales avec des euro-obligations de la BCE.
- Paiements en espèces au titre de la solidarité : La BCE crédite initialement 2000 € sur le compte bancaire principal de chaque résident. Ces paiements peuvent être répétés en fonction de l’évolution de la demande active, des investissements et de l’activité économique.
- Programme Européen d’Investissement et de Relance Verts: Programme Européen de Relance Verte et d’Investissement : Le Conseil Européen devrait donner le feu vert à la Banque Européenne d’Investissement pour qu’elle émette des obligations annuelles de 5 % du PIB de l’UE, que la BCE annoncerait vouloir » soutenir » sur les marchés obligataires secondaires. Ces fonds financent une nouvelle institution européenne, l’Agence Européenne pour la Transition Verte, dont le but principal est de créer l’Union Européenne de l’Energie Verte et d’élaborer la Transition Verte de l’UE en général.
- Abrogation de tous les engagements de Mémorandum : Les pays de la zone euro les plus touchés par la pandémie économique « se trouvent être » ceux qui étaient déjà irrémédiablement affectés par la crise de l’euro – les pays que la Troïka a « visités » après 2010 et auxquels elle a imposé des politiques d’austérité désastreuse et de pillage qui, bien sûr, n’étaient pas mises en pratique dans d’autres pays. DiEM25 exige l’abolition immédiate de toutes ces obligations qui, en fin de compte, affectent l’ensemble de l’Europe.
2.3 Une paix durable dans le voisinage de l’Europe
En 2020, l’UE a officiellement approuvé un « Green Deal ». Malheureusement, il a été approuvé “mais davantage bafoué qu’observé » : Aucun financement réel n’a jamais été réservé pour ce « Green Deal » et, pire encore, l’UE poursuit l’extraction et la distribution de combustibles fossiles d’une manière qui accroît les tensions géopolitiques.
En particulier, les projets d’extraction de pétrole et de gaz dans la mer Égée et en Méditerranée orientale provoquent des tensions géopolitiques qui ne profitent qu’aux marchands d’armes et aux vautours financiers qui tirent profit de la « sécurisation » des combustibles fossiles et des gazoducs qui, très probablement, ne verront même pas le jour. Elles alimentent également la crise migratoire préexistante en dressant la Turquie contre l’UE et vice-versa.
Les tensions géopolitiques provoquées par le « Green Deal » cynique et hypocrite de l’UE ne se limitent pas à ses frontières sud-est. Elles s’étendent au nord-est, où, par exemple, l’Allemagne et la Russie progressent sur le gazoduc Nordstream2, favorisant de sombres intérêts commerciaux qui stimulent les relations intra-européennes et internationales de l’UE, augmentent la probabilité d’un conflit militaire et, outre les dommages environnementaux, les coûts pour les populations de la région.
Pour le bien de la Paix, et pour le bien de la sécurité et de la souveraineté européennes, cela doit cesser. Les tensions croissantes à l’est de l’UE font de l’approche et de la relance du front anti-guerre sur le plan politique et du mouvement une nécessité impérative
Afin d’assurer l’avenir des générations futures, DiEM25 appelle tous les Etats d’Europe à rejoindre le Traité de l’ONU sur l’Interdiction des Armes Nucléaires. Nous demandons à l’UE d’aider l’Ukraine à atteindre une paix durable avec tous ses voisins. Faire appliquer l’accord de Minsk également en Ukraine même.
DiEM25 propose une nouvelle Initiative européenne pour une Paix Durable et une Prospérité Partagée.
Pour la situation dans le nord-est, DiEM25 propose l’abandon immédiat / l’abolition du gazoduc Nordstream2 et son remplacement par le Réseau Européen d’ Energie Verte.
Pour la situation au sud et au sud-est, DiEM25 propose la convocation par l’UE d’une Conférence Internationale sur la Paix et l’ Energie Verte en Méditerranée. La proposition est que les représentants de tous les pays méditerranéens s’assoient autour d’une même table afin de convenir que :
- 2.3.1 la Méditerranée est « libérée » des combustibles fossiles (c’est-à-dire pas d’extraction, pas de nouveau pipeline) et est connectée au Réseau Européen d’Energie Verte qui sera financé principalement par l’UE par le biais du Programme Européen de Relance et d’Investissement Vert (voir 2.2.4)
- 2.3.2 ils noteront sur la même carte de chaque pays les exigences concernant les frontières maritimes (c’est-à-dire le plateau continental et la ZEE)
- 2.3.3 ils apporteront cette carte, ensemble, à la Cour Internationale de Justice de La Haye, après avoir accepté à l’avance sa décision sur la démarcation finale des frontières maritimes.
3. Résumé
Soit l’UE s’unifie pour faire face à la perspective d’une deuxième décennie perdue consécutive, soit elle périt. L’Agenda Politique Européen Progressiste de DiEM25 pour les années 2020 offre la seule voie vers l’unification. Les trois ensembles de politiques proposées par le premier mouvement paneuropéen unifié sont absolument conformes à la lettre des traités de l’UE. Leur mise en œuvre permettra de regrouper
- la protection de la santé publique sur tout le continent européen
- la solidarité avec les pays voisins et tous les autres pays, qui est non seulement un devoir moral pour l’Europe mais aussi la seule mesure efficace contre les pandémies qui ne respectent pas les frontières
- l’élaboration et le financement de la Transition Verte sans laquelle la société et la Planète péricliteront
- l’adoption d’outils de financement public au profit du plus grand nombre – outils actuellement largement utilisés au profit d’un très petit nombre.
Seul l’Agenda Politique Européen Progressiste de DiEM25 pour les années 2020 offre à l’Europe une chance de devenir une véritable Union démocratique. Toutes les autres alternatives conduisent à sa désintégration.
Annexe – L’Agenda Politique Progressiste post Pandémie de DiEM25 en quelques points
1. SANTÉ PUBLIQUE
- La fourniture de biens et de soins de santé de base devient un devoir de l’UE
- Un nouveau Réseau Européen de Centres Publics de Soins de Santé Primaires, facilement accessibles à tous les citoyens et résidents de l’UE, offrant
- des tests gratuits sur demande
- des vaccinations gratuites sur demande
- des soins de médecine générale gratuits sur place
- Un approvisionnement centralisé pour :
- les kits de test
- les vaccins, y compris l’achat de brevets afin de faciliter la production locale
- les médicaments de base
- les équipements de protection
- L’UE s’engage à fournir aux pays qui en ont le plus besoin, à l’échelle internationale, gratuitement, sur une base 1-1, tous les biens de santé essentiels susmentionnés (voir 1.2.1, 1.2.2. et 1.2.3) disponibles en Europe.
- Financement direct des points 1.2, 1.3 et 1.4 susmentionnés en utilisant les instruments de la BCE. En particulier, l’UE paie les entreprises qui disposent de ces biens par le biais d’obligations perpétuelles à coupon zéro émises par les entreprises et achetées par la BCE.
- Les passeports et/ou certificats de vaccination sont interdits, afin de protéger les droits fondamentaux à la vie privée. À la place, l’UE finance le développement d’applications (apps) qui permettent un système efficace de suivi et de traçabilité, garantissant l’anonymat et utilisant des logiciels libres, à intégrer dans le réseau européen d’unités publiques de soins de santé primaires mentionné au point 1.2 ci-dessus.
- L’Europe réduit fortement l’élevage industriel à grande échelle pour minimiser les risques de nouvelles pandémies et permettre d’atteindre les objectifs climatiques.
2. UNE PROSPÉRITÉ PARTAGÉE
- Obligations de la BCE pour réduire la pression sur les budgets des États membres : Tous les déficits budgétaires primaires depuis mars 2020 doivent être financés par des obligations à 30 ans de la BCE. Une telle durée donne effectivement à l’Europe un délai de trois décennies pour évoluer vers une union politique démocratique.
- Les obligations de la BCE doivent être échangées contre des obligations antérieures (pré-pandémie) pour restructurer les anciennes dettes : Il est temps maintenant que la dette souveraine des pays qui étaient essentiellement en faillite (par exemple la Grèce, l’Italie) avant la pandémie soit restructurée par des échanges d’obligations nationales avec des euro-obligations de la BCE (échanges de dettes)
- Paiements Directs de Solidarité Paneuropéenne : La BCE crédite initialement 2000 € sur le compte bancaire principal de chaque résident. Ces paiements peuvent être répétés en fonction de l’évolution de la demande active, des investissements et de l’activité économique.
- Programme Européen de Relance et d’Investissement Vert : Le Conseil Européen devrait donner le feu vert à la Banque Européenne d’Investissement pour émettre des obligations annuelles de 5 % du PIB de l’UE, que la BCE annoncerait « soutenir » sur les marchés obligataires secondaires. Ces fonds financent une nouvelle institution européenne, l’Agence Européenne pour la Transition Verte, dont le but principal est de créer l’Union Européenne de l’Energie Verte et d’élaborer la Transition Verte européenne en général.
- Programme Européen de Relance et d’Investissement Vert : Abrogation de tous les engagements de Memorandum: Les pays de la zone euro les plus durement touchés par la pandémie économique » se trouvent être » ceux déjà durement touchés par la crise de l’euro – les pays auxquels, après 2010, la troïka a rendu » visite » en imposant des politiques d’austérité catastrophique et de pillage qui, bien sûr, n’étaient pas mises en oeuvre dans d’autres pays. DiEM25 exige l’abolition immédiate de tous ces engagements qui, en fin de compte, affectent l’ensemble de l’Europe.
3. UNE PAIX DURABLE
- Abandon / suppression immédiate du gazoduc Nordstream2 et son remplacement au sein de l’Union Européenne de l’Energie Verte.
- Conférence Internationale sur la Paix et l’ Energie Verte en Méditerranée. La proposition est que les représentants de tous les pays méditerranéens s’assoient autour d’une même table afin de convenir que :
- La Méditerranée est « libérée » des combustibles fossiles (c’est-à-dire pas d’extraction, pas de nouveau pipeline) et est connectée au Réseau Européen d’ Energie Verte qui sera financé principalement par l’UE par le biais du Programme Européen de Relance et d’Investissement Vert (voir 2.2.4).
- ils noteront sur la même carte de chaque pays les exigences concernant les frontières maritimes (c’est-à-dire le plateau continental et la ZEE).
- ils apporteront cette carte, ensemble, à la Cour Internationale de Justice de La Haye, après avoir accepté à l’avance sa décision sur la démarcation finale des frontières maritimes.
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